La maudite Québécoise

Le 14 mars 2010

 


 

«  Oh, tu sais, on m’a embauchée par téléphone et on m’a donné une avance. On me fournit la camionnette et j’ai déjà la permanence. C’est pas la vraie vie, ça. Dans l’Est ou dans le privé, j’en serais encore aux stages non rémunérés. Alors j’empile le cash et je prends la vie cool. Je… je vais probablement repartir en juillet »  

C’est ainsi que Geneviève Morin raconte comment elle est s’est retrouvée comme journaliste pour un hebdomadaire francophone de l’Ouest canadien. Geneviève qui n’est pas particulièrement jolie et qui n’écrit pas très bien en français est retenue pour l’emploi faute de concurrents. Sa curiosité est si minime qu’elle ne cherche même pas à connaître un temps soit peu son futur milieu de travail. Est-il étonnant de la voir complètement dépassée par son nouvel environnement et les gens qui l’entourent?!?

Elle fera une découverte extraordinaire. Les francophones hors Québec se sentent infériorisés par la culture québécoise.  Découverte doublée par celle de langue franglaise que les Francos hors Québec utilisent.

C’est le cœur du roman de Janis Jocas La maudite Québécoise.

«  À l’heure où l’on exige des immigrants du bout du monde qu’ils s’intègrent à notre société et adoptent notre culture, comment le Québécois se comporte-t-il lui-même quand il émigre… dans son propre pays? Dans une prose bigarrée qui mêle faits historiques, réflexions cinglantes, dialogues de sourds, descriptions poétiques et régionalismes inédits, Janis Locas nous entraîne, avec sa Maudite Québécoise, dans un pays parsemé de francophones solidaires qui boudent l’arrogance de la Belle Province. Le lecteur est invité à réfléchir aux relations compliquées qu’entretiennent entre eux les francophones du Canada. Derrière la constante exagération se lit un amour profond pour le fait français sous toutes ses formes» nous dit l’éditeur.

Un roman avec beaucoup de redondances et ne renfermant rien de transcendant.

 

 

Titulaire d’une maîtrise en lettres à la Sorbonne, Janis Locas est originaire de Saint-Jérôme, où elle a étudié avec Maryse Latendresse. Après quelques années de travail à Paris, elle est déménagée au Manitoba où elle agit à titre d’agente de communication auprès de l’organisme porte-parole des francophones.

Prix suggéré : 22 $
220 pages

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