Loverboy: Lovin’ every minute of it!

 

 

Depuis que j’ai accepté le contrat de vous donner mes impressions sur le spectacle du groupe canadien Loverboy, invité à l’Expo-Québec le 19 août, ma mémoire musicale avait restauré un extrait de leur plus grand hit :  Turn me loose. Il me restait à voir si les spectateurs allaient aussi se souvenir des balades et des « riff » de guitares rock de ce band qui a connu ses heures de gloire dans les années 80, et qui s’est discrètement effacé de la scène musicale après 11 albums, dont quatre compilations de leurs plus grands succès et un dernier cd, Just Getting Started, paru en 2007.

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Le groupe de Calgary avait un répertoire de chansons de rock classique et de ballades à nous offrir et que la plupart des gens connaissaient.  Le spectacle a débuté par l’entrée en scène du claviériste Doug Johnson suivi par les autres musiciens et le chanteur Mike Reno, avec la chanson  Notorious, puis Lucky Ones.  L’atmosphère se réchauffait tranquillement avec Lady of the 80s, Take me to the Top, It’s your Life, mais c’est à partir de la chanson This Could Be The Night que l’auditoire a vraiment embarqué.  Après cette ballade sur laquelle certains d’entre nous auront dansé quelques slows langoureux durant leur adolescence, Loverboy a poursuivi sa prestation avec The Kid is Hot Tonight – leur premier no 1.  Se sont enchaînés les hits When it’s over, Hot Girls in Love, Turn Me Loose, Working for the week-end et Lovin every minute of it. La foule était en extase, tellement qu’une femme en béquilles s’est levée pour danser!

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Expo-Québec bougeait au rythme du vieux rock, et le chanteur Mike Reno, malgré un manque de mobilité sur scène, a toujours la voix juste et une bonne interaction avec le public pour aller chercher  sa participation.  Nous avons aussi eu droit à de belles envolées musicales de la part des musiciens.   Le guitariste Paul Dean, qui ressemblait à Gilles Vigneault, faisait preuve d’inventivité au moment opportun. Scott Smith, à la basse, et Matt Frenette à la batterie, nous en ont mis plein les yeux et plein les oreilles dans un duo rock jazz fusion.  Frenette n’a d’ailleurs rien perdu de sa fougue, comparativement aux autres membres du groupe, qui se déplaçaient au ralenti et qui allaient même prendre une petite pause en arrière-scène de temps à autre.  Une fois les yeux fermés, on pouvait cependant oublier tout ça et retrouver notre cœur d’ado pour apprécier le talent de ces vieux routards qui démontrent encore une complicité palpable sur scène.

Un bon spectacle, qu’on aurait facilement pu prendre pour un spectacle d’adieux de ce groupe  qui fait partie de mon temple de la renommée du rock canadien et dont la ballade Heaven in your eyes avait figuré sur la trame sonore de Top Gun.


Expo-Québec

Article Wikipedia sur Loverboy

Site officiel du groupe Loverboy

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crédit photos: Claude Ouellet