Les Zapartistes au Capitole

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Les Zapartistes ont été à la hauteur d’un spectacle chargé en actualité politique et sociale pour leur revue de l’année 2010. Ils ont abordé tous les sujets chauds de l’année. Ce spectacle touche un public de plus en plus large et n’est pas seulement destiné aux citoyens militants et conscientisés.
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Ce groupe québécois, né il y a 10 ans, est aujourd’hui formé de François Parenteau, François Patenaude, Christian Vanasse, et Brigitte Poupart.
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C’est avec un vrai marathon de sketchs, de gags, de monologues et de parodies de chansons de près de 3 heures que ce groupe s’affirme comme ouvertement indépendantiste, écolo et de gauche. Ils veulent nous montrer par l’humour (ça passe toujours mieux) la stupidité et la futilité de notre époque. Donc, ils ne se privent pas pour se moquer des puissants et traquer la connerie sous toutes ces facettes.
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Le groupe s’attaque aux gestes politiques immoraux et illégaux en utilisant l’humour comme arme. Ce n’est pas surprenant qu’il nous parle du monde de la construction, de la commission Bastarache, des allégations de corruption municipale et des arrestations abusives à Toronto, lors du Sommet du G20.
Les Zapartistes sont antiracistes, si le groupe n’épargne personne, c’est uniquement par souci d’égalité. En fait, ils écorchent tout le monde d’une façon humoristique. Aucun groupe n’est épargné, car tous nous avons des travers et mieux vaut en rire. On se moque du maire  Labeaume avec son red bull et l’affaire Rapaille. « On a payé à grand frais un grand frais ».
Il y a des sketchs sur Charest, sur Barack Obama, sur les enfants du twitter, du facebook et cellulaire, ainsi que la marée noire dans le Golfe du Mexique. Également, on peut y voir des numéros journalistiques mettant en vedette Denis Coderre, Stephen Harper et Denis Lévesque.
Félicitations au groupe Les Zapartistes qui ont su mettre le bon dosage du rire qui nous amène à la réflexion. Avec eux, le message est aussi important que la forme.
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Mes favoris de la soirée : un jeune « yo » qui vient expliquer le principe de la Loi sur les mines. Parenteau et Vanasse sous les traits de Michel Bergeron et Ron Fournier pour commenter la commission Bastarache, la chanson hip-hop dénonciatrice « Libérez-nous des libéraux » qui est devenue « Libérez-nous de Péladeau ». Poupart, dans son imitation de Michaëlle Jean et Parenteau, dans son imitation d’Yvon Deschamps.
Prochains spectacles :
9 janvier   19 h 30      Théâtre du Vieux-Terrebonne
12 janvier  20 h           Maison de la culture de Gatineau
14 janvier  20 h           Salle J.-Antonio-Thompson à Trois-Rivières
15 janvier 20 h           Salle Maurice O’Bready à Sherbrooke

www.lecapitole.com

www.mercurecommunication.com

Crédit photos : Benoît Roy