Dorothée Berryman, une grande dame du jazz!

Chanteuse de jazz micro à la main
Dorothée Berryman sur scène

C’est avec sobriété et élégance que la très talentueuse Dorothée Berryman est entrée sur la scène du Théâtre du Petit Champlain pour nous présenter les pièces de son nouvel album éponyme, parut en février dernier.  Native de la région de Québec, ce fut donc un moment spécial pour elle, car c’est ici meme qu’elle a fait ses débuts au théâtre, dans la pièce Pygmalion au Théâtre du Trident.  Nous l’avions tous déjà vu ou entendu jouer au théâtre, au cinema ou meme comme animatrice d’une émission consacrée au jazz à Espace Musique (RC), mais ce soir ce fut une révélation.  Comme pour le reste, elle chante avec passion et émotion.

Toujours le sourire aux lèvres, c’est avec une grande générosité que Mme. Berryman nous a offert une prestation de une heure cinquante.  En fait, ce fut près de deux heures de pur plaisir.  Entourée de quatre excellents muciciens, comme notamment Camil Bélisle à la batterie et Vincent Réhel au piano et à la direction musical, qui ont d’ailleurs tout deux collaborés  à l’album, elle nous a interprétée la totalité de ce dernier, ainsi que quelques autres pièces surprises.  Son répertoire est constitué de standards de jazz des années 1920 à 1950.  Majoritairement anglophone, chansons d’amour, chansons coquines, mais la ligne directrice reste tout de même le temps, le temps qui passe.  Le but étant de nous faire prendre conscience du «doux présent qui nous enlace», pour emprunter les mots de la chanson Ni trop tôt ni trop tard.  Elle s’assure quand meme de garder l’équilibre en donnant une note plus légère à la soirée en interprétant aussi des chansons grivoises comme “Les nuits d’une demoiselle” de Colette Renard.

 

Chacune des pièces étaient présentées  avec émotion et sensualité.  Soit en nous expliquant la nature de la chanson ou simplement en nous racontant une anecdote de sa vie personnelle.  Comme notamment, avant d’interpréter avec les yeux remplis d’émotion “Les feuilles morte “ (un texte de Jacques Prévert) elle nous a raconté que sa mère, avant qu’elle décède, souffrait d’Alzheimer, et qu’elle ne se souvenait de presque rien mais, se souvenait toujours des airs de musiques et des paroles de chansons.

Elle chante avec passion
La jazz-woman chante avec passion

Dorothée Berryman a terminée sont spectacle sur une note joyeuse en interprétant “Night and Day » avant de revenir en rappel après une ovation avec comme elle l’a si bien dit, un blues pour la route “Trombone man blues”.  Finalement, ce fut une soirée vraiment fort agréable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chanteuse avec un air de satisfaction
Une Dorothée satisfaite

 

http://www.dorotheeberryman.com/

http://www.theatrepetitchamplain.com/

crédit photos: Patrick Grégoire