Le réputé salon Flash Coiffure, accueillera du 25 avril au 20 juin 2012, l’exposition ŒUVRES RÉCENTES, de l’artiste JACQUES COULOMBE. Le public est convié à visiter le salon aux heures normales d’affaires du mardi au samedi inclusivement.
Jacques Coulombe est originaire de Montmagny. Dès l’âge de 14 ans, il entre à l’École des Arts appliqués de Montréal. Deux ans plus tard, il poursuit sa formation à l’École des Beaux-Arts de Québec, notamment avec Paul Lacroix qui, comme professeur, le marquera par son esprit d’ouverture et par son originalité. C’est à 18 ans que Coulombe entreprend finalement des études à l’Université Laval. Il y sera l’élève d’Antoine Dumas, entre autres, et obtiendra, trois ans plus tard, en 1973, un baccalauréat en communication graphique.
Dans ses œuvres, l’artiste explore son imaginaire personnel, en cherchant à donner un sens aux images qu’il a intériorisées à divers moments de son existence. Lorsqu’un sujet s’impose à lui, sa démarche de création devient instinctive, intuitive. Il en résulte des compositions originales, texturées, et plus ou moins structurées selon que l’artiste laisse libre cours à ses émotions ou qu’il est, au contraire, habité par la sérénité. L’abstraction y est résolument dominante, mais des détails ou des formes insolites accrochent parfois le regard, comme une invitation à s’attarder pour trouver la clef d’une énigme ou pour mieux saisir ce que l’artiste a voulu exprimer. L’angle d’observation et l’éclairage sont, par ailleurs, des facteurs essentiels de compréhension et d’appréciation du travail de l’artiste.
Jacques Coulombe, qui semble préférer les grands formats, travaille à l’acrylique, sur la toile, sur le bois, mais aussi sur des panneaux d’aluminium, ces derniers étant préalablement traités pour assurer la pérennité de l’œuvre. Le pinceau, la spatule, la paume et les doigts de ses mains sont ses outils privilégiés, mais il lui arrive aussi, notamment dans ses peintures sur aluminium, de procéder par lacération de la matière.
À ses heures, le peintre se double d’un aquarelliste, et parfois même d’un sculpteur qui récupère ou détourne des matériaux ou des objets de leur fin première pour les agencer d’une manière toute personnelle et leur donner une autre signification. Ces autres aspects du travail de Jacques Coulombe ne font toutefois pas l’objet de cette exposition.
D’autres œuvres de l’artiste ont été exposées antérieurement, de septembre 2010 à mars 2011, au restaurant Abraham Martin du Complexe Méduse, à Québec.
