SOIRÉE FASTE AU CAPITOLE AVEC COLIN HUNTER, LE GRAND ORCHESTRE DE ROLAND MARTEL ET KATEE JULIEN !

Colin Hunter
Colin Hunter

Dans le cadre de la 6e édition du Festival de jazz de Québec, les amateurs de Big Band et des grands succès classiques des belles années du Ballroom Orchestra tant ici au Québec que partout en Amérique du Nord, ont été comblés en cette soirée qui a rendu un hommage bien mérité aux 50 ans de carrière du chef d’orchestre, trompettiste et arrangeur Roland Martel de Québec.

Or la direction du Festival de Jazz avait choisi les artistes par excellence pour rendre cet hommage. Qui mieux que le chanteur Colin Hunter, complice déjà de Roland Martel, et la fille de ce dernier, Katee Julien, deux formidables artistes qui affectionnent et interprètent magnifiquement les standards de cette époque des années 50 et même avant.

Durant près de deux heures, Colin Hunter avec Katee Julien, ensemble ou en solo, ont fait vibrer les murs de la grande salle du Capitole de Québec, accompagnés par les 18 musiciens et les deux choristes du Grand Orchestre de Roland Martel. Un vaste public très attentif et réceptif s’est délecté de ces grands succès des belles années du ballroom.

 

Le chanteur Colin Hunter a été extraordinaire en cette soirée spéciale. Un grand charisme ; une présence énergique, dynamique, entraînante, chaleureuse et hautement musicale caractérisaient ses prestations tout au long de la soirée. Par ailleurs, son choix musical pour ce spectacle était tellement bon et approprié. Les succès de Frank Sinatra, Tony Bennett et Nat King Cole, entre autres, étaient au programme pour notre plus grand plaisir. De plus, il avait le plaisir d’être accompagné par les musiciens de Roland Martel.

Bob Vocelle
Roland Martel

Ces musiciens, leur sonorité d’ensemble était si belle et si juste. Quels grands musiciens professionnels composent ce grand orchestre ! Rencontrant quelques minutes Roland Martel à l’intermission, il m’a dit tout le plaisir qu’il a à diriger et à jouer avec de si bons musiciens. Tout à fait juste comme affirmation. Dirigeant l’orchestre, Roland Martel est mis à contribution aussi avec sa trompette. Et au tout long de la soirée, il y avait par moments des solos intéressants de musiciens de l’ensemble. Relevons, entre autres les solos de Bob Vocelle à la trompette et de Jean-François Gagné à la batterie.

Soulignons le magnifique talent de la fille de Roland Martel, Katee Julien. Elle nous a fait vibrer à l’esprit de cette époque des Big Bands. Elle affichait une présence forte, intense, si expressive et tellement chaleureuse constamment en solo avec les musiciens ou en duo avec Colin Hunter. Katee Julie, digne héritière musicalement de son père, poursuit une carrière fort intéressante ici et à l’étranger. Soulignons aussi ses quelques robes magnifiques portées au cours du concert.

Relevons quelques moments forts du concert. Au départ, la première chanson de Hunter : Fly with me nous plonge immédiatement dans l’ambiance. Suivront des chansons telles que I got you under my skin, Quando Quando, New York New York ou I letf my heart in San Francisco. Au total, il y aura une vingtaine de chansons pour tout le programme. Un délice musical.

 

Colin Hunter et Katee Julien
Colin Hunter et Katee Julien

Katee Julien chantera en solo ou en duo avec Colin Hunter En solo, mentionnons Fever, Somewhere over the rainbow et la remarquable interprétation de For me Formidable de Charles Aznavour, tellement appréciée par le public.

Et en duo, Katee Julien et Colin Hunter ont séduit le public avec Body and Soul et la bien connue The lady is a Tramp.

Il ne faudrait pas oublier les deux choristes ayant chanté fréquemment avec le Grand Orchestre. De plus que ravissement et quel plaisir nous a donné le couple de jeunes danseurs sur scène parfois. Il faisait montre de chorégraphies et de vêtements de scène originaux, de souplesse, de créativité, de sensibilité et de sensualité. Ils ont été très appréciés.

Les danseurs
Les danseurs

En fin de soirée, Katee et une de ses soeur sont venues rendre un hommage particulier à leur père Roland Martel. Sur un immense cadre avec photos, elles ont fait signer une majorité de musiciens et du personnel ayant travaillé avec Roland Martel. Quand on songe que débutant dans le métier musical à 16 ans, il a fait travailler environ 100 musiciens sur 50 ans. Et certains sont devenus de grands professionnels reconnus.

La dernière chanson de la soirée fut le fameux MY WAY, écrit par le canadien Paul Anka, d’après une composition du Français Claude François. Quels émouvants moments rendus par Colin Hunter. Inutile de vous dire que le public est reparti heureux et comblé de l’événement.

Enfin, soulignons que le Festival de Jazz de Québec se poursuit jusqu’à dimanche soir. Il reste donc trois jours pour en profiter ! Consultez le programme sur Internet.

 

 

 

 

http://colinhunter.ca

http://kateejulien.com/

www.jazzaquebec.ca

www.lecapitole.com

Pour l’achat de cd de ces artistes :

www.sillons.com

www.archambault.ca

© photo: Peter Marcoux