Muse : The 2nd Law World Tour débarque à Québec

Matthew Bellamy
Matthew Bellamy

Evenko a réussi un nouveau tour de force en ramenant dans la capitale nationale Muse. Après avoir conquis une première fois le public de Québec en octobre 2010 avec The Resistance Tour, le groupe britannique est revenu vendredi soir dernier, au grand plaisir des 12 000 fans réunis, faire vibrer le Colisée Pepsi avec The 2nd Law World Tour et un répertoire musical solide des plus entraînants.

Il n’aura fallu que quelques jeux d’éclairage et l’explosion de colonnes de fumée au sol, au devant de la scène, pour préparer le public à recevoir un deux heures de performance musicale et visuelle absolument spectaculaire. L’immense scène en forme de demi-cercle était entourée d’écrans DEL et surplomblée d’une imposante pyramide en cinq sections toujours en mouvance, projetant autant d’images, d’animations, d’effets visuels, de textes et de captation live du spectacle qu’il était possible pour les yeux d’en recevoir.

Christopher Wolstenholme
Christopher Wolstenholme

Débutant en puissance, dans une ambiance futuriste, avec The 2nd Law : Unsustainable, Muse a ensuite enchaîné sur scène avec la percutante, lumineuse et symphonique Supremacy, première pièce de leur sixième album enregistré en studio, sorti en septembre 2012. Les textes de cet album plus intimiste que les précédents, baptisé en référence à la deuxième loi de la thermodynamique, nous transportent dans un univers habité par une élite dépourvue de morale, où l’éthique de tous est remise en cause, mais aussi où l’amour réussit à triompher.

Comme preuve d’une organisation bien rôdée, le spectacle s’est ensuite déroulé en toute fluidité avec des titres populaires de leur dernier album comme la sublime Madness ou la mélodieuse Follow Me, et d’autres pièces incontournables d’opus précédents telles que Supermassive Black Hole (Black Holes and Revelations), Uprising (The Resistance), Time Is Running Out (Absolution) et Starlight en rappel.

La puissante et envoûtante voix du leader, Matthew Bellamy (chant, guitare, piano), était à couper le souffle du début à la fin tout autant que ses prodigieux riffs de guitare. Généreux, Bellamy aura gâté ses fans de la première ligne sur le parterre en descendant de la scène à leur rencontre, moment fort du spectacle. Avec Dominic Howard à la batterie, Christopher Wolstenholme à la basse et aux chœurs, ainsi que leur complice Morgan Nicholls aux claviers, la recette était gagnante. Et cela, autant pour les inconditionnels de la formation que pour les amateurs de musique de tout genre, Muse étant, au-delà d’un simple groupe de rock alternatif, un concentré musical recherché, un dérivé de nombreuses influences dont le classique.

Dominic Howard
Dominic Howard

Malade ! Voilà le qualificatif qu’on entendait sur toutes les lèvres à la fin du spectacle. Impossible de s’ennuyer devant autant de talent, à découvrir et à consommer à fortes doses, et de ne pas embarquer dans la gigantesque vague d’enthousiasme de la foule, au rendez-vous avant même l’arrivée en scène de Muse jusqu’aux toutes dernières secondes du show. On a déjà hâte au prochain album et à la tournée qui en découlera.

 

Crédit photos : Peter Marcoux
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