Radio-Canada à la croisée des chemins

Radio-Canada
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En amont des manifestations prévues pour dimanche, le président-directeur général de CBC/Radio-Canada, Hubert T. Lacroix, tient à rappeler trois principes fondamentaux qui conditionnent le présent et l’avenir du diffuseur public :

UN DIFFUSEUR PUBLIC QUI ÉCOUTE

« Des milliers de personnes défileront dans les rues de Montréal, Ottawa, Québec et ailleurs pour clamer leur attachement à Radio-Canada. Ils témoigneront de l’intensité de la relation qui les unit au diffuseur public. Cet attachement nous rassure et nous motive à prendre tous les moyens nécessaires pour faire en sorte que CBC/Radio-Canada demeure un service public au cœur de la vie de chacun d’entre nous.

« Plus que jamais, nous avons besoin d’un diffuseur public fort, générateur de contenus qui forgent notre identité et enrichissent notre vie démocratique. Nous y croyons fermement. Nous avons le devoir de nous assurer que nos enfants et nos petits-enfants puissent compter sur cet instrument rassembleur qui a joué un rôle indéniable dans notre histoire.

UN DIFFUSEUR PUBLIC INDÉPENDANT

« L’intérêt public va au-delà des intérêts privés et des intérêts du gouvernement en place et quel qu’il soit. Il est fort et indépendant. Et c’est en vertu de ce seul principe que Radio-Canada est administrée. La gestion quotidienne et les choix éditoriaux comme la définition de nos orientations ne dépendent que de nous. Ils sont libres de toute intervention politique.

UN DIFFUSEUR PUBLIC : UN CHOIX DE SOCIÉTÉ

« Tous nos employés sont présentement engagés dans un processus de transformation destiné à nous permettre de relever les défis du nouvel univers médiatique auquel aucun diffuseur de masse n’échappe. Tous sont témoins de cet effort difficile et courageux.

« Le maintien d’une voix qui nous est propre à travers un radiodiffuseur public solide est un choix collectif. Le Canada est l’un des pays qui investit le moins à cet égard. Disposer d’une flexibilité financière additionnelle nous permettrait d’ancrer CBC/Radio-Canada dans le 21e siècle. Le succès de cette transformation est indissociable d’un financement à la hauteur de notre mandat et des attentes des Canadiens. »