Voici enfin le point final à la Saga des Cormier, avec les Gardiens de la lumière Tome 4 – Le paradis sur terre de Michel Langlois, tout fraichement sorti en magasin depuis le 12 mars dernier.
Résumé : Les changements survenus à Anticosti depuis quelques décennies ont bousculé les habitudes de la population, mais ils n’ont guère dérangé les Cormier,les gardiens du phare ayant l’assurance de pouvoir continuer leur métier sans être importunés. En 1919, alors qu’Émile s’initie à son tour au travail de gardien de la lumière, il cherche aussi une compagne de vie, ce qui le conduit jusque sur la Côte-Nord. Au moment où le jeune homme pense avoir trouvé celle qui lui convient, la Grande Faucheuse surgit chez les Cormier, venant bouleverser les habitants de la Pointe-Ouest et leurs proches. À Port-Menier, Antonin a moins de travail aux cuisines de l’hôtel. C’est dans ce contexte qu’il décide de faire un voyage en France, son pays d’origine, avec son épouse. Un séjour qui marquera leur vie. Après avoir remplacé Antonin pendant son absence, Des neiges s’empresse de retourner à la rivière la Loutre, véritable paradis sur terre où son mari travaille comme guide de chasse et de pêche. Dans le cadre de ses excursions, celui-ci multiplie les rencontres inoubliables. Un dernier épisode en compagnie des attachants personnages de cette saga, dans ce bout du monde pourtant si proche.
À son habitude, Michel Langlois nous tient en haleine avec ses histoires captivantes, ses personnages attachants et bons vivants, en plus de nous renseigner sur la vie de cette époque, sur cette île, où les gens étaient à la merci de la nature et captifs tout l’hiver à cause des glaciers et du peu de moyens de transport pour se déplacer. Les chapitres sont courts et écrits dans un langage facile à comprendre. Le tout est fluide, avec de belles descriptions précises et détaillées nous permettant d’imaginer cette île d’Anticosti d’une autre époque. On y retrouve aussi des dialogues adaptés au langage de l’époque et on y découvre de belles valeurs familiales, d’entraide et de services, qui se perdent de nos jours. Bref, c’est une magnifique histoire de fiction, basée sur des faits historiques.
Comme dans tous ses livres, on retrouve en début de volume, une multitude d’informations concernant les personnages historiques qui ont vécu à cette époque et ont influencé le cours de l’histoire, en plus d’avoir la liste des personnages fictifs que l’on retrouve dans le livre, avec les liens qu’ils ont entre eux. Ceci nous permet de bien garder le fil de l’histoire et comprendre les liens qui les unissent tous.
Dans ce tome, qui s’échelonne de 1919 à 1953, on y parle de la façon dont ça se passait dans les soirées de ventes aux enchères, alors que le notaire responsable de la procédure de vente, allumait une courte et mince bougie, pour chaque article à vendre, et lorsque la bougie s’éteignait, l’objet était alors vendu à la personne ayant crié le dernier prix avant qu’elle ne s’éteigne. Très original comme idée. Également, ce livre renferme plein d’informations sur la faune et la flore de l’époque sur l’Île d’Anticosti et des pouvoirs de certaines plantes que les gens utilisaient. On nous explique aussi comment ils faisaient des mouches pour la pêche, et comment ils pêchaient la truite et le saumon dans ces pourvoiries du début du siècle.
Contrairement aux tomes précédents qui se passent presque exclusivement sur l’Ile, cette fois-ci, il y a une section au complet du roman qui se passe à l’extérieur de l’île, alors que Antonin et Lorraine font un voyage à Paris de 3 semaines, avec un arrêt à Québec. Ce fut très intéressant de connaître le Paris du début du siècle. Puis, vers la fin du livre, on se rend compte que même la technologie finit par atteindre l’île d’Anticosti, avec entre autres la venue de la troupe de théâtre de Jean Grimaldi, l’arrivée des avions comme transporteur sur l’île et finalement le téléphone et la télé.
On peut dire que ce 4e tome clôt bien la saga familiale des Cormier et ses descendants. Je dois dire que Les gardiens de la lumière a été ma saga familiale à saveur historique préférée de Michel Langlois, bien que j’ai toujours adoré lire chacune de ses autres livres et surtout sa première saga La force de vivre qui a été très populaire.
Maintenant, reste à savoir si M. Langlois nous reviendra avec une autre saga dans les mois ou années à venir. Si oui, je suis preneuse! .
Cette saga familiale des Cormiers, gardiens de la lumière, en 4 tomes s’échelonne de 1893 à 1953.
Le tome 1, Maitres chez soi se déroule sur 3 ans, entre 1893 et la fin 1895.
https://info-culture.biz/2013/10/28/les-gardiens-de-la-lumiere-tome-1-maitres-chez-soi/#.VQv4_9KG-So
Le tome 2 Entre des mains étrangères se déroule entre 1895 et 1903
Le tome 3 Au fil de vie se déroute entre 1905 et 1919
Le tome 4 Le paradis terrestre se termine en 1953.
Originaire de Baie-Saint-Paul, Michel Langlois a fait carrière comme généalogiste aux Archives nationales du Québec. Sa précédente saga, La Force de vivre, a conquis plus de 100 000 lecteurs. Cette nouvelle fresque en quatre tomes nous transporte cette fois à une autre époque, celle des débuts de la colonie. Il a également entrepris la publication d’un récit, Un p’tit gars d’autrefois, qui, lui, se déroule dans la Beauce des années 1950. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages de généalogie, dont le Dictionnaire biographique des ancêtres québécois, il nous offre avec La Force de vivre une saga familiale en quatre tomes qui nous plonge dans la vie du XIXe siècle et nous transporte à Baie-Saint-Paul, Québec, Drummondville, au lac Saint- Jean et en Beauce.
Nombre de pages : 440
Prix suggéré : 27,95 $
Collection : Roman historique
Éditeur : Éditions Hurtubise inc.
http://www.editionshurtubise.com/
