Céline Curiol, nous offre un roman assez complexe tant de par sa forme que de par le fonds. Exil intermédiaire demande au lecteur une attention assidue. Pas facile à lire.
C’est à New York, le temps d’un week-end de juillet, que se joue l’épilogue de la vie amoureuse de deux femmes qui ne se connaissent pas, et qu’elles quittent cette sorte d’exil intermédiaire où les a placées leur désir de rupture. Entre relecture du passé et questionnement du présent, un roman magnétique sous le charme d’une ville qui ne l’est pas moins.
Pour se procurer le livre :
Céline Curiol est née à Lyon en 1975. Diplômée de l’École supérieure des techniques avancées et de la Sorbonne, elle quitte la France et s’installe à New York. Là, elle devient correspondante pour la BBC et Radio France, se met à écrire et tente de gagner sa vie en travaillant notamment à l’ONU.
Elle publie son premier roman à trente ans, ce livre intitulé Voix sans issue (Actes Sud, 2005 ; Babel n° 782) est alors traduit dans une douzaine de langues. Toujours aux éditions Actes Sud paraît en 2007 Permission (Babel n° 1002) puis en 2009 Exil intermédiaire (Babel n° 1125). Aux éditions Vagabonde paraît la même année un récit de voyage intitulé Route rouge.
L’ardeur des pierres (Actes Sud, 2012), le dernier roman de Céline Curiol, est issu de sa résidence à la villa Kujoyama de Kyoto.
Nombre de pages : 427
Prix suggéré : 16,50 $
