Le gala de François Massicotte, le premier Gala du Grand Rire où il y a une ovation debout à tous les numéros. Son meilleur gala à vie!

François Massicotte, son meilleur gala à vie!
François Massicotte, son meilleur gala à vie!

C’était la dernière chance pour les festivaliers, hier, le 18 juin, d’assister à un Gala du Grand Rire en 2013 et c’est François Massicotte qui a eu l’honneur de l’animer. Et quel gala ce fut! En 14 ans d’existence, c’est le premier Gala du Grand Rire où il y a une ovation debout à tous les numéros. Un gala dont les gens de Québec se souviendront longtemps!

En ouverture de Gala, devant une salle presque comble, François Massicotte en profite pour faire quelques blagues sur les évènements survenus dans les derniers jours. Avec la démission du maire Applebaum, François nous demande si Montréal pourrait nous emprunter Régis Labeaume une fin de semaine sur deux. Il dit qu’à Montréal, ils se font tellement fourrer à l’hôtel de Ville que ça devrait plutôt s’appeler le Motel de Ville… Et avec notre plus récente commission Charbonneau, on devrait maintenant changer nos plaques et notre slogan « Je me souviens » par « Je ne me souviens plus ». François termine son numéro d’ouverture avec un hommage à notre Québec, dont on doit être fier, à grand renfort de tambours et clairons. « Au Québec, on accepte le mariage gai, les homosexuels, les lesbiennes et les hétéros. »  

Finale du numéro d'ouverture
Finale du numéro d’ouverture

Comme premier invité, c’est Michel Boujenah qui vient nous raconter des anecdotes sur sa mère qui s’inquiète pour son fils et comme toute bonne mère, le nourrit trop. Il nous parle aussi de nos expressions québécoises auquel Michel ne s’habitue toujours pas «Tu m’aimes-tu ? y peux-tu?… est-ce qu’on répond je t’aime-Je ? »

Ensuite, Cathleen Rouleau, que j’ai apprécié au Comédie Club et récemment aussi dans le show de folles samedi le 15 juin au Cabaret du Capitole, est venu faire un numéro différent de ce qu’elle a fait au Comédie Club et au Cabaret, mais tout aussi drôle et pertinent que les autres. Elle en profite pour faire quelques blagues sur François Massicotte et ses jeux de mots sur les grands brûlés et les problèmes de dyslexie et d’épilepsie sont à mourir de rire. Elle a vraiment beaucoup de répartie et son humour mordant me plait énormément.

Par après, Pierre-Bruno Rivard, qui en est à sa troisième année dans le métier d’humoriste nous parle des problèmes à élever des enfants, bien qu’il ne soit pas parent lui-même. Sa phrase fétiche « Tu n’es pas un parent, alors tu ne peux pas comprendre », qu’il utilise à toutes les sauces et tous les métiers, fait bien rigoler tout au long du numéro.

Par la suite, c’est Geneviève Gagnon qui vient nous raconter son périple au salon de la chasse et de la pêche avec son chum. C’est hilarant comme d’habitude. Elle déclenche comme tous les autres humoristes ce soir-là une ovation debout après sa prestation. François Massicotte se dit ravi de la réaction du public tout au long du spectacle et il assure même à plusieurs reprises qu’en 8 ans, c’est son meilleur gala à vie !

Vient ensuite Billy Tellier, qui sera à la Salle Albert-Rousseau le 6 octobre prochain pour sa tournée « La loi du plus fort ». Dans ce numéro, il décide de créer son propre pays et de nommer des gens dans la salle à divers postes-clés. Comme cette mère de famille qui sera la police, puisqu’une mère, ça voit tout et ça sait tout. Naturellement, Billy est le leader de ce nouveau pays. Il s’assurera que dorénavant les autos fonctionneront au POT, ainsi finit la rage au volant, on n’a qu’à respirer la fumée de l’auto devant nous. Pour les jeunes qui veulent accéder à des sites pornos, ils pourront le faire, en réussissant un test à 80 % dans une dictée en entrée du site. Finalement, le meilleur truc pour rembourser la dette, faire des dons de spermes dans les banques de sperme. Ainsi, sur nos plaques au lieu de « Je me souviens » on aura « Je viens souvent ».

«Je me souviens», oui les gens de Québec se souviendront longtemps de ce gala
«Je me souviens», oui les gens de Québec se souviendront longtemps de ce gala

Puis vient le premier sketch de la soirée, où François Massicotte, accompagné de 3 jeunes comédiens, va se promener dans le bois. François décide de prendre les grands moyens pour désintoxiquer les jeunes de la technologie. Il les amène dans un camp de vacances anti-technologies. C’est à mon avis, un des meilleurs sketchs, tous galas confondus. C’est drôle, rafraichissant, et très réaliste de nos enfants versus l’époque où nous, les jeunes allions dans des camps de scouts, ou autres.

Pour finir cette superbe première partie, rien de moins qu’André-Philippe Gagnon qui y est allé d’un medley de 50 ans en chansons de tout genre, avec Elvis Gratton qui commente le tout. Avec Roy ORbison, Guns & Roses, Barry White et une foule d’autres artistes, on apprécie les capacités vocales d’André-Philippe et après toutes ces années il n’a rien perdu de sa perfection en matière d’imitation.

François Massicotte
François Massicotte

En 2e partie, on a eu droit à deux sketchs, dont le « Pape Académie », où François Massicotte, aidé de Jean-Claude Gélinas, Geneviève Gagnon, Alex Perron et Jean-Marie Corbeil ont tenté de trouvé le meilleur nouveau pape. Puis, Dominic Paquet et François Massicotte ont repris leurs rôles des deux gros machos, cette fois-ci dans un Gym, qui se regardent le nombril et se trouvent bien beau et bon. Personnellement, ce dernier sketch m’a un peu laissé sur ma faim.

Comme humoristes en deuxième partie, on a eu droit à Alex Roy qui a parlé du mariage éminent de son frère et de son enterrement de vie de garçon à la médiévale. Daniel Lemire est venu faire un numéro du gars gêné dans un club échangiste, puis, un nouvel humoriste français, dont je n’ai pas saisi le nom est venu parler de relations amoureuses et personnellement, je n’ai pas trop bien compris. Le son était mauvais au balcon pour ce numéro.

On a également eu Réal Béland, qui est aussi en tournée pour son nouveau spectacle « D’une autre planète » qui, à son habitude, est venu déstabiliser les spectateurs avec ses mimes d’expressions québécoises et sa nostalgie des thèmes de série télé, pour finir avec les cris de jouissances de nos vedettes québécoises. Hilarant comme toujours et déroutant à souhait!

Philippe Laprise nous a également parlé de ses 3 enfants et de sa minivan. Et pour terminer ce spectacle mémorable, le public de Québec a eu droit à un retour dans le temps avec, à la demande générale, un des meilleurs numéros d’Anthony Kavanagh, un remake d’un épisode des  « Sentinelles de l’air ».

On peut dire que ce gala, animé par François Massicotte et mis en scène par Luc Senay, passera dans les anales, comme un des meilleurs galas à vie du Festival Grand rire de Québec.

Pour la galerie photos : http://danielbouchard.zenfolio.com/p184504832/slideshow

En parallèle à ce gala, il y avait aussi Michel Barrette qui parrainait  le dernier Comédie Club au Capitole de Québec et il était aussi possible d’assister aux Nouveaux Talents ainsi qu’aux Petites Vues durant cette même soirée.
Festival Grand Rire 2013: du 12 au 23 juin 2013

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Crédit photos : Daniel Bouchard

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